Blog Layout

La vaccination : un outil essentiel pour la santé publique

31 juillet 2023

La vaccination est l’une des avancées médicales les plus significatives de notre époque. Depuis son introduction il y a plus de deux siècles, elle a sauvé des millions de vies et a contribué à éradiquer certaines maladies dévastatrices. Cependant, malgré ses bienfaits indéniables, la vaccination reste un sujet controversé pour certains. En voici les principaux avantages :


  • Prévention efficace des maladies telles que la poliomyélite, la rougeole, la diphtérie, la coqueluche et bien d’autres.
  • Eradication des maladies telle que la variole.
  • Protection des populations vulnérables. Elle ne protège pas seulement les individus qui reçoivent les vaccins, mais elle offre également une protection indirecte à ceux qui ne peuvent pas être vaccinés, tels que les nourrissons de moins de 6 mois ou les personnes atteintes de certaines maladies chroniques.
  • Les vaccins sont soumis à des essais cliniques rigoureux pour garantir leur sécurité et leur efficacité

« En choisissant de nous faire vacciner, nous contribuons à la santé de la société dans son ensemble. »

Un vaccin, c’est quoi ?


La vaccination consiste à mettre en contact votre organisme avec un ou plusieurs antigènes issus d’une partie ou de la totalité d’un agent infectieux (vivant ou non). Votre organisme fabrique alors des anticorps spécifiques de ces antigènes, reconnus comme étrangers et garde une mémoire sélective de ces antigènes. Ainsi, la vaccination n’empêche pas la maladie mais elle protège des formes graves, grâce à la reconnaissance immédiate du microbe et à une défense rapide et performante.


Qui peut me vacciner ?


Ce rôle peut être joué par vos médecins traitants, vos pharmaciens, sage-femmes mais il est également élargi aux infirmiers libéraux (IDELs). Les IDELs sont des professionnels de santé qualifiés, formés et expérimentés dans la pratique des soins infirmiers.


Les infirmiers sont autorisés à administrer 15 vaccins aux personnes de plus de 16 ans et sans prescription médicale préalable :


  • vaccination contre la diphtérie
  • vaccination contre le tétanos
  • vaccination contre la poliomyélite
  • vaccination contre la coqueluche
  • vaccination contre les papillomavirus humains
  • vaccination contre les infections invasives à pneumocoque
  • vaccination contre le virus de l’hépatite A
  • vaccination contre le virus de l’hépatite B
  • vaccination contre le méningocoque de sérogroupe A
  • vaccination contre le méningocoque de sérogroupe B
  • vaccination contre le méningocoque de sérogroupe C
  • vaccination contre le méningocoque de sérogroupe Y
  • vaccination contre le méningocoque de sérogroupe W
  • vaccination contre la rage


À noter : Les patients sont toujours tenus d’avoir une prescription médicale préalable pour pouvoir se faire délivrer le vaccin en pharmacie (à l’exception du vaccin antigrippal).

Le calendrier vaccinal

Il s’agit d’un ensemble de recommandations établies par les autorités sanitaires, qui indique les vaccins recommandés et les moments précis où ils doivent être administrés.

Les vaccins chez les nourrissons et les enfants :

Le calendrier vaccinal commence dès la petite enfance. Les nourrissons reçoivent des vaccins essentiels pour les protéger contre des maladies telles que la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la poliomyélite, la rougeole, les oreillons et la rubéole. Ces vaccins sont administrés à des moments précis pour optimiser la réponse immunitaire et assurer une protection précoce contre ces maladies potentiellement graves.


Les vaccins chez les enfants plus âgés et les adolescents :

Le calendrier vaccinal se poursuit tout au long de l’enfance et de l’adolescence. Des vaccins supplémentaires sont recommandés pour protéger contre des maladies telles que la varicelle, l’hépatite B, le papillomavirus humain (HPV) et la méningite. Ces vaccins sont importants pour prévenir les infections et les complications potentielles à mesure que les enfants grandissent et entrent en contact avec de nouveaux environnements et groupes de personnes.


Les vaccins chez les adultes :

La vaccination ne se limite pas à l’enfance. Les adultes doivent également suivre le calendrier vaccinal recommandé pour maintenir leur protection contre les maladies. Les vaccins contre la grippe saisonnière, la pneumonie, la fièvre jaune, l’hépatite A et B, et d’autres maladies sont souvent recommandés. De plus, les rappels de certains vaccins administrés pendant l’enfance peuvent être nécessaires pour maintenir une immunité durable.


Les vaccins pour les voyageurs :

Pour ceux qui voyagent à l’étranger, il est important de consulter le calendrier vaccinal spécifique à la destination. Certains pays exigent des vaccinations spécifiques pour prévenir l’introduction et la propagation de maladies. Les vaccins contre la fièvre jaune, la typhoïde, la rage et d’autres maladies peuvent être nécessaires en fonction du lieu de voyage.

Plus d'infos sur les campagnes de vaccination

Partager

14 mars 2024
Le diabète est une maladie chronique qui se caractérise par une augmentation anormale du taux de sucre dans le sang. Il existe deux types de diabète : le diabète de type 1 et le diabète de type 2. Le diabète de type 1 est causé par une insuffisance d'insuline, une hormone produite par le pancréas qui permet au sucre contenu dans les aliments d'entrer dans les cellules pour être utilisé comme source d'énergie. Les personnes atteintes de diabète de type 1 doivent prendre de l'insuline par injection ou par pompe à insuline pour maintenir leur taux de sucre sanguin à un niveau normal. Le diabète de type 2 , quant à lui, est causé par une résistance à l'insuline. Cela signifie que le pancréas produit encore de l'insuline, mais les cellules ne répondent plus correctement à cette hormone, causant une accumulation de sucre dans le sang. Petit à petit, le pancréas s’épuise à sécréter l insuline en quantités suffisantes. Le diabète de type 2 est généralement associé à un mode de vie sédentaire et à une alimentation riche en graisses et en sucres. Les personnes atteintes de diabète de type 2 peuvent généralement gérer leur maladie en adoptant un mode de vie sain, en perdant du poids et en prenant des médicaments pour augmenter la sensibilité des cellules à l insuline. Si la glycémie reste mal contrôlée, il est possible d avoir recours à l insulinothérapie. Les complications du diabète sont nombreuses et peuvent inclure des problèmes cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, une rétinopathie, une neuropathie et une néphropathie. Il est donc important de gérer efficacement le diabète pour prévenir ces complications. En résumé, le diabète est une maladie chronique qui peut causer des complications graves si elle n'est pas gérée efficacement. Il existe deux types de diabète, le diabète de type 1 et le diabète de type 2, qui ont des causes et des traitements différents. Les personnes atteintes de diabète doivent surveiller étroitement leur taux de sucre sanguin et suivre les recommandations de leur médecin pour éviter les complications de la maladie. Pour tout renseignement, vous pouvez contacter votre médecin traitant ou votre cabinet infirmier. Mais aussi vous mette en relation avec votre pharmacie ou votre podologue.
29 janvier 2024
Briser le silence
6 novembre 2023
Les engelures aux pieds, également appelées “pieds d’hiver”, se produisent lorsque la peau et les tissus sous-cutanés sont exposés au froid et à l’humidité
Deux femmes tiennent des rubans roses sur leur poitrine.
18 octobre 2023
Vrai / faux sur les idées reçues !
Une femme tient un bébé dans ses bras devant un canapé.
18 septembre 2023
L’hiver vient !! 
30 juin 2023
Comment se protéger ?
a man is giving a woman a massage on her back .
14 avril 2023
Les douleurs lombaires sont fréquentes dans la population, mais restent la plupart du temps bénignes et transitoires. Les dernières études et notre expérience clinique montrent que le changement de position, le mouvement et l'activité physique sont les meilleurs traitements contre le mal de dos. Nous vous proposons quelques exercices à réaliser chez soi pour diminuer ou prévenir les douleurs lombaires.
10 mars 2023
Des modifications liées au vieillissement peuvent impacter les capacités à avaler chez les personnes âgées. Ces difficultés touchent plus particulièrement les personnes atteintes d’une pathologie neurodégénérative (Alzheimer, Parkinson,...) ou après un accident vasculaire cérébral. Les troubles de déglutition et les fausses routes, qu’est-ce que c’est ? Lors d’une fausse route, ce qu’on avale se dirige vers les poumons au lieu de l’estomac. La fausse route peut être totale (la personne ne peut plus respirer) ou partielle (la personne peut toujours respirer). Une fausse route partielle peut même passer inaperçue, on parle de fausse route “silencieuse”. La fausse route peut aussi être différée (en dehors d’un moment de repas) avec des restes alimentaires ayant stagnés au niveau de la bouche ou de la gorge. Quels sont les signes d’alerte sur la présence de troubles de la déglutition/fausses routes ? une appréhension des repas une toux (pendant et après les bouchées mais aussi à distances des repas) des raclements de gorge une voix “modifiée” un bavage le stockage des aliments dans les joues une douleur à la déglutition la durée du repas : trop long ou trop court une gêne respiratoire (des sensations de blocage dans la gorge) Quels sont les risques d’un trouble de la déglutition? Une personne qui a des troubles de la déglutition et donc fait régulièrement des fausses routes, même partielles, même discrètes, a des risques importants de faire une infection pulmonaire. En cas de fausse route totale, il y a un risque vital immédiat lié à l’étouffement. Que faire pour prévenir les fausses routes ou agir lorsque des troubles de la déglutition commencent à apparaître ? Environnement et généralités : L’environnement doit être calme lors des repas (pas de télévision, radio, etc) Ne pas être fatigué au moment du repas Vérifier la bonne fixation de l’appareil dentaire le cas échéant Ne pas parler, rire, en mangeant Laisser une pause entre chaque bouchée Après le repas procéder à un rinçage buccal ou à un brossage des dents Posture : Manger en position assise, buste droit ou légèrement vers l’arrière (maximum 30 °) Ne jamais déglutir avec la tête en arrière Au contraire le menton doit être dirigé vers la poitrine au moment de la déglutition La personne aidante se doit d’être assise au même niveau que vous pour vous éviter de lever la tête. Ne pas s’allonger après le repas, rester en position assise dans l’heure qui suit le repas Pour les liquides : Privilégier les boissons stimulant la sensorialité buccale (pétillantes, aromatisées froides ou chaudes) Eviter l’eau plate à température ambiante Il devient parfois nécessaire d'épaissir les boissons Pour les solides : Prendre des petites bouchées et bien mâcher Eviter certains aliments à risque: Les aliments qui sont “pâteux” ou collent dans la bouche (salade,...) Les aliments qui font des “fils” (les poireaux, les épinards en branche,...) Les aliments en grains (riz, couscous,...) Les aliments trop secs, qui croustillent (pâte feuilletée, croûte de pain, biscottes, gâteaux secs,...) Les mélanges de solides et de liquides (le bouillon vermicelle, les agrumes, le raisin,...) Si vous identifiez certains aliments comme source de fausse route, les éviter. Quand les troubles de la déglutition sont trop importants, il est parfois nécessaire de proposer des textures mixées Comment agir si vous êtes témoin d’une fausse route totale (la personne ne respire pas, ne répond pas, ne tousse pas) ? Gardez votre calme Penchez la personne vers l’avant Si il ne déclenche pas de toux spontanée, donnez-lui des claques entre les omoplates En cas d’échec pratiquez la manoeuvre d’Heimlich Comment agir si vous êtes témoin d’une fausse route partielle (la personne tousse)) ? L'aider à se calmer L'inciter à inspirer calmement puis tousser fort Ne pas la faire boire Ne pas taper dans le dos L’orthophoniste est le professionnel expert dans les troubles de la déglutition. Il ou elle pourra faire un bilan afin d’évaluer les troubles, vous conseiller de façon personnalisée et mettre en place une prise en soin si cela s’avère nécessaire. Pour aller plus loin :  https://www.allo-ortho.com/pourquoi-ma-tante-agee-doit-faire-attention-en-mangeant/ https://www.allo-ortho.com/depuis-son-avc-mon-mari-tousse-lors-des-repas/
Share by: