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La bronchiolite, que za quo ?

18 septembre 2023

L’hiver vient !!

Bon pas de suite, mais méfions-nous, ça ne va pas tarder, et avec lui son lot de maladies et virus tous plus sympathiques les uns que les autres…


Et celui qui stresse tous les parents : la bronchiolite !


Derrière ce nom un peu barbare se cache un virus, le VRS (Virus Respiratoire Syncitial), et moins souvent des rhinovirus, métapneumovirus ou même Covid. Chez l’adulte ce virus se caractérise par un nez qui coule, une toux, une fièvre légère (pas supérieure à 38.5°C), bref un gros rhume ! Mais là où ça se complexifie c’est quand on le refile à notre chère progéniture en bas âge…


Et oui chez le nourrisson, le poumon et le système respiratoire ne sont pas encore opérationnels comme chez l’adulte, un petit virus vient très vite enrailler la mécanique de son systèeme respiratoire. Dans un premier temps le virus provoque une inflammation des bronches entrainant la diminution du calibre de celles-ci, l’air et l oxygène ont du mal a passer, bébé siffle et a du mal a respirer correctement .Dans un second temps des sécrétions peuvent apparaître ce qui peut egalement ecombrer la tuyauterie ! Et comme si ce n’était pas suffisant, notre petit bout ne respire, dans ses 6 premiers mois de vie , que par le nez ! Alors un nez bouché pour bébé ça signifie des difficultés à respirer et potentiellement faire un choix entre respirer et se nourrir ! La galère !


Alors, comment ça se soigne ?


Baaaa déjà… On va voir son médecin traitant qu’il nous confirme la sentence !


Il peut vous prescrire un traitement pour la fièvre, vous donner des conseils d’hygiène de vie mais il va surtout falloir un peu de patience ! Et oui bébé va lutter comme un grand contre ce virus et nous on va surtout l’aider à ce que son état ne s’aggrave pas, qu’il soit confortable le temps que le virus passe et le surveiller.



A noter qu’un traitement préventif est en cours de validation par l HAS , il serait basé sur une injection d’anticorps efficace durant 6 mois qui immuniserait l enfant ; affaire à suivre !

En attendant, ce que les parents peuvent faire :

  • la DRP (désobstruction rhino pharyngée) ; vulgairement appelée « nettoyage de nez » ! On sort le sérum physiologique, le mouche bébé, on maîtrise la bête et c’est parti pour une grande partie de cris, de pleurs et de morve ! Mais ce n’est pas grave, l’essentiel c’est que la tuyauterie de bébé soit bien débouchée pour faciliter sa respiration. On n’hésite pas à faire ça plusieurs fois par jours, il n’y a pas de risque ! Ça saignotte un peu ? Tant pis, il vaut mieux un petit saignement qu’un bébé avec des difficultés à respirer… On priviligiera les nettoyages avant les repas pour que bébé mange le mieux possible.
  • Fractionner l’alimentation : comme on l’a dit plus haut, bébé va devoir choisir entre manger et respirer si le nez est trop pris, on lui laisse donc le temps de reprendre son souffle ! On fait beaucoup plus de pauses que d’habitude pendant la tétée ou les petits pots. On donne plus souvent à manger et à boire pendant la journée /nuit.
  • Surveiller les signes D’URGENCE ! Et oui c’est ce qui fait peur à tout parents d’ailleurs, un état qui s’aggrave… alors on surveille et si un ou plusieurs signes apparaissent ON APPELLE LE 15
  • Les troubles du comportement : un enfant amorphe qui ne répond plus à aucun stimuli ou s’il va jusqu’au malaise.
  • Les troubles de colorations : teint extrêmement pâle, extrémités des membres ou lèvres bleutées, l’oxygène ne passe plus correctement.
  • Les troubles de la respiration : respiration très rapide, haletante, en forçant avec son ventre (il se gonfle) ou en tirant sur le cou, sont des signes de lutte respiratoire qui indiquent également que l’oxygène ne passe plus bien.
  • Les troubles alimentaires : il refuse de manger ou mange moins de la moitié de ses repas sur 2-3 repas d’affilés, il s’épuise et n’a plus la force de se nourrir.

la DRP (désobstruction rhino pharyngée) ; vulgairement appelée « nettoyage de nez » ! On sort le sérum physiologique, le mouche bébé, on maîtrise la bête et c’est parti pour une grande partie de cris, de pleurs et de morve ! Mais ce n’est pas grave, l’essentiel c’est que la tuyauterie de bébé soit bien débouchée pour faciliter sa respiration. On n’hésite pas à faire ça plusieurs fois par jours, il n’y a pas de risque ! Ça saignotte un peu ? Tant pis, il vaut mieux un petit saignement qu’un bébé avec des difficultés à respirer… On priviligiera les nettoyages avant les repas pour que bébé mange le mieux possible.

– Fractionner l’alimentation : comme on l’a dit plus haut, bébé va devoir choisir entre manger et respirer si le nez est trop pris, on lui laisse donc le temps de reprendre son souffle ! On fait beaucoup plus de pauses que d’habitude pendant la tétée ou les petits pots. On donne plus souvent à manger et à boire pendant la journée /nuit.

– Surveiller les signes D’URGENCE ! Et oui c’est ce qui fait peur à tout parents d’ailleurs, un état qui s’aggrave… alors on surveille et si un ou plusieurs signes apparaissent ON APPELLE LE 15

– Les troubles du comportement : un enfant amorphe qui ne répond plus à aucun stimuli ou s’il va jusqu’au malaise.

– Les troubles de colorations : teint extrêmement pâle, extrémités des membres ou lèvres bleutées, l’oxygène ne passe plus correctement.

– Les troubles de la respiration : respiration très rapide, haletante, en forçant avec son ventre (il se gonfle) ou en tirant sur le cou, sont des signes de lutte respiratoire qui indiquent également que l’oxygène ne passe plus bien.

– Les troubles alimentaires : il refuse de manger ou mange moins de la moitié de ses repas sur 2-3 repas d’affilés, il s’épuise et n’a plus la force de se nourrir.


Si votre enfant a moins de 3 mois, est prématuré ou a des maladies associées (mucoviscidose, cardiomyopathie etc….) on contacte le 15 à la moindre alerte, pas d’hésitation !


Mais sinon comment on fait pour s’en prémunir de cette bonne vieille bronchiolite ?!


Bahhh on fait gaffe pardis !


On se lave les mains, on éternue dans son coude, on ne laisse pas bébé se faire tripoter par toute la famille (surtout les enfants qui sont à l’école, ces petits nids à microbes…). On n’hésite pas à porter un masque !!


Et la kiné dans tout ça ?!!


Elle n’est plus recommandée dans les premiers épisodes de bronchiolite, elle peut être néanmoins prescrite pour aider à la surveillance de l’enfant, au lavage de nez, avant ou après hospitalisation. Alors n’hésitez pas à demander des conseils et à en parler à votre médecin !


Alors jeunes parents ne vous en faites pas, en étant vigilants vous passerez un bel hiver, peut être avec peu de sommeil mais aussi un peu moins de stress !

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14 mars 2024
Le diabète est une maladie chronique qui se caractérise par une augmentation anormale du taux de sucre dans le sang. Il existe deux types de diabète : le diabète de type 1 et le diabète de type 2. Le diabète de type 1 est causé par une insuffisance d'insuline, une hormone produite par le pancréas qui permet au sucre contenu dans les aliments d'entrer dans les cellules pour être utilisé comme source d'énergie. Les personnes atteintes de diabète de type 1 doivent prendre de l'insuline par injection ou par pompe à insuline pour maintenir leur taux de sucre sanguin à un niveau normal. Le diabète de type 2 , quant à lui, est causé par une résistance à l'insuline. Cela signifie que le pancréas produit encore de l'insuline, mais les cellules ne répondent plus correctement à cette hormone, causant une accumulation de sucre dans le sang. Petit à petit, le pancréas s’épuise à sécréter l insuline en quantités suffisantes. Le diabète de type 2 est généralement associé à un mode de vie sédentaire et à une alimentation riche en graisses et en sucres. Les personnes atteintes de diabète de type 2 peuvent généralement gérer leur maladie en adoptant un mode de vie sain, en perdant du poids et en prenant des médicaments pour augmenter la sensibilité des cellules à l insuline. Si la glycémie reste mal contrôlée, il est possible d avoir recours à l insulinothérapie. Les complications du diabète sont nombreuses et peuvent inclure des problèmes cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, une rétinopathie, une neuropathie et une néphropathie. Il est donc important de gérer efficacement le diabète pour prévenir ces complications. En résumé, le diabète est une maladie chronique qui peut causer des complications graves si elle n'est pas gérée efficacement. Il existe deux types de diabète, le diabète de type 1 et le diabète de type 2, qui ont des causes et des traitements différents. Les personnes atteintes de diabète doivent surveiller étroitement leur taux de sucre sanguin et suivre les recommandations de leur médecin pour éviter les complications de la maladie. Pour tout renseignement, vous pouvez contacter votre médecin traitant ou votre cabinet infirmier. Mais aussi vous mette en relation avec votre pharmacie ou votre podologue.
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Des modifications liées au vieillissement peuvent impacter les capacités à avaler chez les personnes âgées. Ces difficultés touchent plus particulièrement les personnes atteintes d’une pathologie neurodégénérative (Alzheimer, Parkinson,...) ou après un accident vasculaire cérébral. Les troubles de déglutition et les fausses routes, qu’est-ce que c’est ? Lors d’une fausse route, ce qu’on avale se dirige vers les poumons au lieu de l’estomac. La fausse route peut être totale (la personne ne peut plus respirer) ou partielle (la personne peut toujours respirer). Une fausse route partielle peut même passer inaperçue, on parle de fausse route “silencieuse”. La fausse route peut aussi être différée (en dehors d’un moment de repas) avec des restes alimentaires ayant stagnés au niveau de la bouche ou de la gorge. Quels sont les signes d’alerte sur la présence de troubles de la déglutition/fausses routes ? une appréhension des repas une toux (pendant et après les bouchées mais aussi à distances des repas) des raclements de gorge une voix “modifiée” un bavage le stockage des aliments dans les joues une douleur à la déglutition la durée du repas : trop long ou trop court une gêne respiratoire (des sensations de blocage dans la gorge) Quels sont les risques d’un trouble de la déglutition? Une personne qui a des troubles de la déglutition et donc fait régulièrement des fausses routes, même partielles, même discrètes, a des risques importants de faire une infection pulmonaire. En cas de fausse route totale, il y a un risque vital immédiat lié à l’étouffement. Que faire pour prévenir les fausses routes ou agir lorsque des troubles de la déglutition commencent à apparaître ? Environnement et généralités : L’environnement doit être calme lors des repas (pas de télévision, radio, etc) Ne pas être fatigué au moment du repas Vérifier la bonne fixation de l’appareil dentaire le cas échéant Ne pas parler, rire, en mangeant Laisser une pause entre chaque bouchée Après le repas procéder à un rinçage buccal ou à un brossage des dents Posture : Manger en position assise, buste droit ou légèrement vers l’arrière (maximum 30 °) Ne jamais déglutir avec la tête en arrière Au contraire le menton doit être dirigé vers la poitrine au moment de la déglutition La personne aidante se doit d’être assise au même niveau que vous pour vous éviter de lever la tête. Ne pas s’allonger après le repas, rester en position assise dans l’heure qui suit le repas Pour les liquides : Privilégier les boissons stimulant la sensorialité buccale (pétillantes, aromatisées froides ou chaudes) Eviter l’eau plate à température ambiante Il devient parfois nécessaire d'épaissir les boissons Pour les solides : Prendre des petites bouchées et bien mâcher Eviter certains aliments à risque: Les aliments qui sont “pâteux” ou collent dans la bouche (salade,...) Les aliments qui font des “fils” (les poireaux, les épinards en branche,...) Les aliments en grains (riz, couscous,...) Les aliments trop secs, qui croustillent (pâte feuilletée, croûte de pain, biscottes, gâteaux secs,...) Les mélanges de solides et de liquides (le bouillon vermicelle, les agrumes, le raisin,...) Si vous identifiez certains aliments comme source de fausse route, les éviter. Quand les troubles de la déglutition sont trop importants, il est parfois nécessaire de proposer des textures mixées Comment agir si vous êtes témoin d’une fausse route totale (la personne ne respire pas, ne répond pas, ne tousse pas) ? Gardez votre calme Penchez la personne vers l’avant Si il ne déclenche pas de toux spontanée, donnez-lui des claques entre les omoplates En cas d’échec pratiquez la manoeuvre d’Heimlich Comment agir si vous êtes témoin d’une fausse route partielle (la personne tousse)) ? L'aider à se calmer L'inciter à inspirer calmement puis tousser fort Ne pas la faire boire Ne pas taper dans le dos L’orthophoniste est le professionnel expert dans les troubles de la déglutition. Il ou elle pourra faire un bilan afin d’évaluer les troubles, vous conseiller de façon personnalisée et mettre en place une prise en soin si cela s’avère nécessaire. Pour aller plus loin :  https://www.allo-ortho.com/pourquoi-ma-tante-agee-doit-faire-attention-en-mangeant/ https://www.allo-ortho.com/depuis-son-avc-mon-mari-tousse-lors-des-repas/
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